We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

Libera me

by Cossar

/
1.
Entrer dans la mer immense S’envelopper de transparence Couché sur des coquillages, je les sens Imprimer de l’insouciance Inconscient, si je veux garder cet innocent Entrer dans la foule immense S’y noyer à contre sens Et là, graver des visages les souffrants m’enivrer de longs silences, L’air absent, si je veux garder cet innocent Enfin entrer dans la danse Se lasser des apparences On parlera de mon âge indécent Justifier d’une naissance Un enfant, si je veux garder cet innocent Quand je n’aurai l’air de rien Et que je serai dans le dernier train Alors sans remettre à demain Sur mes yeux glissera ta main
2.
Le passeur 02:49
Allez !, montez dans ma fusée On partira à l’heure Où les étoiles compteront plus Que le carnaval en bas Couvert par le bruit du moteur Criez !, pleurez de joie, d'amour Je passerai mon tour Ensemble, On franchira le mur On montera très haut, plus haut Toujours Mais, je n’fais que passer Allez !, montez sur mon manège On a pas mal au cœur Et puis, on ne reconnaît plus L’ami de l’ennemi Caché par la machine à vapeur Criez ! Gerbez les peines et ma peine Ne passera pas le tour Alors, on se prendra par le bras Ensemble, on se portera Très haut, plus haut Toujours Mais je n’fais que passer
3.
Parler pour se plaire Pour s’envoyer en l’air C’est parler dans le vide Parler d’autre chose Pour conserver la pose Des sourires insipides Se sentir obligé De se sentir impliqué Prendre un air engagé Donner la réplique Sauter sans élastique Suspendus à mes lèvres Ces gens de société Parler pour se vendre Parler pour se répandre Se taper sur le bide Planter son drapeau Cultiver son ego C’est semer dans le vide Se sentir obligé De ne pas en ajouter Prendre un air détaché Répandre ses naufrages Glorifier son ouvrage Étonnés par ma verve Ces gens de société D’un regard habile D’un geste appuyé Je ne manque de style Quand je suis en société… Parler pour se plaindre De ne pas être à plaindre C’est parler dans le vide Sans métamorphose Pour conserver la pose Garder l’œil humide Se sentir obligé De se sentir gêné Prendre un air emprunté Se confondre en excuse Avant que l’on accuse De n’pas être derrière Les gens de société Parler pour se fendre Parler pour se défendre Avant qu’ils ne décident D’oser nous atteindre Ne pas laisser feindre C’est tirer dans la cible Se sentir obligé De se sentir menacer Prendre un air déplacé Attaquer sans mesure Balancer des injures Ne pas laisser en reste Ces gens de société D’un regard habile D’un geste appuyé Je ne manque de style Quand je suis en société… Seul Éteint J’ai pas les mots faciles Seul Incertain Je me sens si fragile J’ai besoin que quelqu’un me guide sur le fil Des pieds et des mains Pour me rendre inutile
4.
Libera me 04:21
Atroce, la douleur dévore Et des champs de mines sur le corps Mille fois, poignardé, mis à mort Terriblement écartelé Des tissus déchirés Du feu de l'enfer, dans tous les pores Lentement Sûrement Le poison se répand En attendant le dernier hurlement J'aimerais t'aider, je voudrais te soulager J'entends ta prière Sur ton lit de misère "je t'en prie, libère moi, je n'ai plus peur Mon corps épuisé, ne veut plus lutter Je t'en prie, libère moi de la douleur" Mais elle te reprend, elle te lacère Et l'étau se resserre Déjà pour toi, tu retournes en enfer Horriblement défiguré Ton visage n'est plus familier Tu caches ton mal en pleine lumière Lentement Sûrement Le poison se répand En attendant le dernier jugement de l'humanité, pour tous les condamnés J'entends ta prière Sur ton lit de misère "je t'en prie, libère moi, je n'ai plus peur Mon corps épuisé, ne veut plus lutter Je t'en prie, libère moi de la douleur" En douceur...
5.
L'homme gît Alourdi S'est endormi L'homme fuit Se replie Cherche un abri L'homme prie A tenter de décrocher la lune S'embarquer pour des terres de fortune On perd la mémoire devant son miroir Dépoli Défraîchi On perd le pouvoir à force d'y croire Et on se plie Alors,l'homme s'en ira déserter Débarquera sur l'île des naufragés Qu'il pourisse à l'ombre,ou sèche au soleil L'homme gît Abruti Engorgé de chimères,de monts et de merveilles L'homme plie Lutter se battre sans cesse N'accorler aucune faiblesse Ne pas baisser la garde,c'est défendu Se donner toujours un peu plus Premier,en haut de la liste Attention,rester sur la piste Ne pas regarder en bas c'est défendu Monter toujours un peu plus Foncer prendre de la vitesse Eteindre les feux de détresse Ne pas s'arrêter ici c'est défendu Avancer toujours un peu plus
6.
J'ai des souvenirs Dix ans à peine, du sang chaud dans les veines Et les sourires Et la chaleur, la télé en couleur Et je chavire D'un élan de bonheur Jamais Je n'oublierai, cet enfant que j'étais Mais sans regrets, et sans remords J'ai dans ma mémoire Mauvaise haleine, les boulets que l'on traîne Le désespoir Et la douleur, se donner pour l'honneur Je me déchire D'un élan de rancoeur Jamais Je n'oublierai tous ces chemins piégés Mais sans regrets, et sans remords J'ai vu dans tes yeux Un coin de ciel, un abri pour nous deux Une étincelle Et ta chaleur, et la vie en couleur Je me délivre Dans un élan du coeur Tu sais On peut s'y perdre, on peut s'abandonner Et sans regrets, et sans remords
7.
Tous les deux Ils n'ont pas froid aux yeux Ils s'en balancent Du prix Du billet pour la vie D'la concurrence Des autres Ca n'est pas de leur faute S'ils ont d'la chance Au jeu C'est tous les jours dimanche En vacances Et ils sont fiers De leurs petites manières D'être à l'étalage Des fruits Que la passion réduit A l'esclavage Et pour Des feux de l'amour En héritage Ils fêtent Les saints à tous les étages A leur âge Amoureux, transis Ils restent serrés Ils sont bienheureux,tant pis Pour les envieux Et si tu veux,aussi,les câlins Attends Prudent Les valentins On a besoin De se prendre par la main De ces gestes tendres Des fleurs Des goûts et des couleurs Pour se surprendre Je t'aime Et ça vaut la peine Qu'on reste ensemble Et pour Que cela reste de l'amour Ne pas vendre Les amoureux,perdus Ils restent les seuls Ils sont malheureux,déçus Et c'est la vie Et si tu veux,aussi,les câlins Attends Longtemps Les valentins
8.
Le choix 04:38
De l'or ou de l'argent Tu donnes ou bien tu vends Tu prendrais bien le temps Avant de vendre ton âme De goûter à la flamme...choisis! Du verre ou du diamant Brillant ou rayonnant Tu prendrais bien le temps Avant de dévoiler la face D'en essuyer les traces...tu fuis,t'as déjà choisi! Du rat ou du serpent Rampant ou bien fuyant Tu prendrais bien le temps Avant de tomber à genoux De rendre tous les coups...choisis! Du sage ou de l'innocent Prudent ou hésitant Tu prendrais bien le temps Avant de prendre les armes De consoler l'infâme...tu fuis, t'as déjà choisi!
9.
Dans ma cage (free) 03:59
Dans ma cage, je vois des images Des soleils noirs Qui n'éclairent pas Les foules dévorées par les rats Y'a rien à voir Dans leur vie Et de la suie Sur les trottoirs Manteau de gris, pour des zonards Y'a que d'la pluie Dans leur vie, dans ma vie C'est la vie Par ici Juste prix Tout est à vendre Dans ma cage, je vois les visages Des pauvres gens Ne sourient plus On les retrouve au fond d' la rue Y'a plus qu'du vent Dans leur vie Et des impasses Qui puent la mort Tellement, qu'ils passent par dessus bord Mais rien ne passe Dans leur vie, dans ma vie C'est la vie Par ici Juste prix Tout est à vendre Donne moi la force d'être toujours le même, jamais reposé Mais, fais moi un signe et je serai... Sage, sage, sage... Comme un enfant Comme une image Que je range au fond de ma cage En attendant On oublie Les soleils noirs Les pauvres gens Et tout se paye, et tout se vend Y'a plus l'espoir Dans nos vies Plus l'envie C'est la vie Par ici Tel est pris Qui croyait prendre
10.
Etat d'âme 05:05
Sombres,les nuits Coulent les heures Et la sueur Je me noie dans un cri L'ombre ne meurt Que si j'en ris Mais j'ai peur D'être dans l'erreur Lourd à porter Oppressé Angoissé Je ne sais que choisir Sourd ou muet Je sais mentir e peux trahir Mais plus rien à fuir Songer au désir D'en finir Au plaisir De s'abandonner Mais plonger dans mes rêves Tirer la sève De l'angoisse Et du fond de l'impasse Lever des armées Lutter encore De plus en plus fort Laissez moi partir Je veux rougir De mes désirs Enfin m'appartenir Je n'ai plus le temps Assez,de vent soufflé Je n'ai plus le temps Passer des heures durant A me demander Comment j'me sens,je sais Je n'ai pas assez De temps pour me retourner
11.
Ce matin Le fond de l'air est doux Je me sens si bien Et ta main sur ma joue A gravé le sourire J'ai évité le pire Et dans mes souvenirs Même seul On continue sa route On traîne sa gueule Aveuglé par les doutes Mais tu as guidé mes pas La lumière est devant moi Je l'ai prise dans mes bras Viens, mon amour Rien à l'horizon Viens, faire le tour Des quatre saisons Pas besoin de s'attacher On se laissera aller Tu peux compter sur moi
12.
En deuil 04:02
Ton nom Oublié, effacé Au fond Apaisé, soulagé On s'est joué, on s'est perdu Laissons Au passé, les regrets Au long Du parcours,au alentours S'éloigner, avancer On s'est joué, on s'est perdu Longtemps Abimé, abusé Au temps De réparer, de purifier Retrouver le respect On s'est perdu, on s'est revu Mais d'aucune manière Je n'retournerai en enfer J'ai trouvé d'autres frères,tu sais On a assez souffert Et aucune prière Ne saurait me tenir en arrière Je porte le deuil

credits

released August 1, 1998

license

all rights reserved

tags

about

Jean-Pierre Cossard France

contact / help

Contact Jean-Pierre Cossard

Streaming and
Download help

Redeem code

Report this album or account

If you like Libera me, you may also like: